jeudi 31 janvier 2008

"La vie continue" n° 1

Ce premier moi de 2008 est passé pour moi comme une fleur ! Peut-être à cause de tout ce qui n'a pas été fait en 2007 et qui m'a bien occupé les mains en ce début d'année ? Des trucs simples comme couper du bois. Grâce au beau temps je ne suis pas encore obligé d'en acheter ! Les travaux simples ont un avantage, celui de ne pas trop occuper la tête. Presque un plaisir même puisqu'on peut, en même temps, écouter la radio. Même sur le service public celle-ci me semble, grâce à sa diversité, nettement plus fiable que la télé coté informations. Elle ressemble beaucoup à Internet en ce sens qu'on peut préférer musique, soupe populaire ou informations, un choix plus réduit que sur le ouaîbe mais qui peut vous suivre partout !

L'intox a toute sa place à la radio... Comme partout ailleurs. De ce coté là Janvier se termine en apothéose par un magnifique mensonge, à savoir que l'on va nous rendre "le lundi de Pentecôte" ! Ah bon, il n'était donc plus férié ? Les animateurs radio sont-ils incultes à ce point ou auraient-ils un don pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes ? Penchant plutôt pour la seconde hypothèse je crains le pire… Contrairement aux bienveillants imbéciles heureux qui assurent une majorité aux "démocrates" qui légifèrent pour eux. "Eux" s'imaginent déjà qu'il est ici question de les libérer de la nouvelle «Corvée», à savoir la journée 7 heures de travail gratuit! Celle-ci pourrait bien, par exemple, se retrouver par défaut au dernier dimanche de décembre. Ce sera donc pire car jusque là un patron inattentif pouvait se retrouver forclos. (L'application au lundi de Pentecôte était une application par défaut et aussi une limite.)

Quant on sait écouter, la radio peut être bien. Attention cependant, la bonne info peut être fugace tel celle concernant le mort décédé en Gironde pour n'avoir pas été pris en charge à temps par les "urgences". Remarquez que nous nous doutions bien que de ce coté là le sans-bavures deviendrait difficile… Je ne voudrait pas être à la place du toubib qui doit, sans erreur, trier les urgences par ordre de priorités vu que son service est débordé ! Dans le même domaine nous savons que les heures ne sont pas toutes payées à l'hôpital. Ah bon il n'y a plus de sous pour régulariser tout ça ? Il me semble bien me souvenir que lorsque, dans les années 90, il n'y a donc pas si longtemps, lorsque l'administration a dû se mettre en règle auprès de Microsoft, il n'y a pas eu de problèmes alors que la somme était coquette. Comme si les licences, c'était plus important que les heures supplémentaires ! à coté de Bill, les personnels seraient-ils des gueux simplement heureux de «travailler plus»?

La radio interpelle parfois : Le 4 janvier étant anniversaire de l'ouverture du procès de Furiani (10 ans déjà !), nous avons eu droit à d'inédits témoignages. Cette affaire allait crescendo jusqu'à la catastrophe. Il y a toujours eu des gens qui savaient ce qui allait arriver et ces gens étaient de plus en plus nombreux ! Dans les dernières minutes les tribunes bougeaient… Mieux : Les hauts-parleurs diffusaient des annonces demandant aux gens d'être calmes… Encore mieux : Il y avaient en bas des gens qui essayaient de consolider l'édifice… MAIS jamais ne fut donné l'ordre d'évacuer ! A quoi cela vous fait-il penser ? A rien ??? --> En ce cas retourner d'urgence sur le site à Hulot

A la radio il y a aussi les cours de la Bourse, un truc que je n'écoute jamais sauf exception. Toutefois, il y a maintenant des banques qui commencent à avoir du mal à sucer le sang au chameau. Elles avaient pourtant trouvé un bon truc auquel les vampires n'avaient pas pensé, à savoir doper au liquide la brave bête de somme et prétendre que si elle valait aujourd'hui mille vierges, elle en vaudrait un million demain. Affirmation facile pour ceux qui a défaut de vierges, prétendent en détenir la valeur or, valeur ayant don de croissance perpétuelle. Problème, le chameau n'ayant que son sang à donner, si on le suce il crève. Tout comme les vierges, ce que savent bien les vampires qui, évidemment préfèrent celles ci!

Si on ne la retient pas, l'info est comme l'ange : Elle passe. Les banquiers ont trouvé un coupable, la radio commente et le peuple est rassuré.

(à suivre)

mardi 1 janvier 2008

«En un combat douteux et insensé» (Fin)


- 31 décembre 2007 -
L'année se termine piteusement... O, pas pour moi dont le silence de ces derniers temps ne signifie nullement que les nouvelles soient bonnes. Retourné pour ma part aux petits problèmes de tout un chacun, je dois parfois me mettre en retrait. Cela m'évite de penser à ce monde qui va à sa perte et je ne le sauverai pas tout seul de toutes façons. Il est, après tout, des moment nécessaires pour laisser faire les autres. En ce qui me concerne une série de pannes est à régler à la baraque et sur mes vielles bagnoles. L'implacable «loi de Murphy», à savoir que tout ce qui peut arriver forcément arrive, me tombe dessus telle la misère sur le pauvre diable... Quoique pour le moment la maison n'ait pas encore prit feu ! Dans l'attente et à défaut de mieux j'en touche le bois d'autant que le ventilateur de la cheminée est justement parmi les trucs en carafe...



- Jour de l'an 2008 -

- Le ventilateur remarche. Bien au chaud devant ma fenêtre je savoure la beauté du givre qui s'est déposé sur les branches nues de ce même figuier qui, pendant l'été, apporte ombre et fraîcheur à la maison.
Hier au soir le Président Nicolas a parlé à la radio. Son discourt spécieux m'a encore une fois laissé sur le cul. Comment de tels mensonges fonctionnent-ils ? Il paraît que des «changements profonds» seraient nécessaires... Certes et pour une fois nous serions d'accord mais alors pourquoi cet entêtement voire l'aggravation de cette même politique que nous subissons depuis des décennies ?
Bref, le discourt est creux, l'action nuisible et l'image lamentable. Cette fin d'année 2007 me fait honte et je me surprend à regretter les fastes d'antan, ceux d'une époque où les présidents de notre République étaient fiers et savaient nous représenter. Certes, déplacer un concorde ou le «France» comme cela fut le cas à l'occasion de voyages présidentiels était peut-être exagéré quoique déjà quelque peu commercial (mais dans le bon sens) mais il est des repères que l'on doit laisser à l'histoire (Je recommande ici une visite du musée de Mulhouse, particulièrement méconnu des bordelais, et parmi les plus belles pièces les wagons présidentiels.) Déjà cet été Monsieur Nicolas a dédaigné les résidences princières que nous lui entretenons pour préférer celles de ses «amis». Le voilà qui nous refait le coup et se présente à l'étranger débarqué aux frais de ces même «amis» ! Marianne, déjà bien malade mais pas encore cocue, en fait une jaunisse. Quoiqu'il y ait bien certainement une majorité de beaufs en ce pays heureux d'ignorer encore l'infortune, à moins qu'ils ne soient consentants pour pas dire complices. J'entends déjà ici leurs arguments dont celui-ci : «Enfin un Président sachant se déplacer autrement qu'à nos frais.» - Erreur ! Croyez-vous franchement que ces cadeaux d'amis soient sans conséquences ? Que cela ne coûte rien ? En vieux fonctionnaire j'affirme aux naïfs et aux complices que les conséquences sont, hélas, déjà là, bien plus chèrement payé que quelques prérogatives certes anormales tel le nouveau salaire du Président. La République est fantoche depuis longtemps. La seule nouveauté c'est que notre nouveau Président ne cherche même pas à le cacher.

Avec d'aussi mauvaises conditions que souhaiter pour 2008 ? Un réveil citoyen bien sûr sinon au moins à vous lecteurs : de l'Amour ! - Parce qu'avec toutes ces prévarications il y en aura encore des êtres en ce monde qui, à la place auront la guerre ! -