« Lettre ouverte à Monsieur le procureur de la République »
« Je me permets de vous adresser, à titre privé, cette lettre
ouverte que je viens d’envoyer au procureur de la République du tribunal de grande instance de Créteil. Celle-ci parle de la DGA et des méthodes employées par ses dirigeants... » (DGA : Délégation Générale pour l'Armement.)
Ce Monsieur, Jacques Girardot, s'était aussi adressé à la Presse. Sur
150 rédactions contactées, aucune n'a repris le sujet… Nous ne sommes plus à l'époque de Zola et des « J'accuse » ! Nous ne sommes plus dans ces époques où la presse ne faisait pas encore corps avec l'institution oligarchique du moment et où cette construction d'une unique pensée "démocratique" nécessaire à l'ordre et aux apparences n'était pas encore bien structurée. Mais comme, à cause d'Internet, les choses redeviennent imparfaites, nous allons l'aider !
D'après ce courrier et ses pièces jointes (dont je vous invite à lire ici l'original au format *.pdf)
Dernières événement le 19 octobre 2012 vers 2 heures du matin // une jeune femme au physique plutôt agréable et correctement vêtue, faisait mine de dormir devant la porte de mon immeuble avec une petite valise qui lui servait de coussin. En douze ans, je n’avais vu une chose pareille. Je lui ai demandé de rentrer chez elle pour ne pas qu’elle attrape froid, bien que la température de cette nuit était plutôt douce. Celle-ci m’a regardé avec des yeux et un sourire charmeurs. Elle ne m’a pas répondu mais a poussé des petits gémissements de plaisir tout en me regardant droit dans les yeux. Je n’ai pas insisté, car l’histoire de DSK m’est revenue soudain en mémoire… »
Le document de Monsieur Girardot nous a montré les coulisses de nos belles institutions où gendarmes, policiers et procureurs de la République se mettent aux services de nos dirigeants pour satisfaire leurs intérêts personnels. Intimidations, abus de pouvoir, surveillance de la vie privée, dénonciations calomnieuses, diffamations publiques, trucages d'expertises pénales, atteinte au secret de l'instruction, enquête préliminaire bâclée, prostituées ... sont les armes qu'ils déploient quand une personne devient gênante.
Il nous a démontré également comment l’UMP et le PS peuvent mener un train de vie élevé, en dépit de la "crise" qui nous affaiblie. Les deux dernières campagnes électorales sont un exemple de leurs dépenses sans compter. « Rien n'est trop beau pour mettre en valeur leurs candidats et séduire la population. »
Ce que nous dit Monsieur Girardot, je le crois !
Au-delà de la séduction des citoyens-consommateurs de promesses, en fait de parfaits sujets comme sous l'ancien régime, c'est le pouvoir qui est usurpé. Pouvoir qui appartient d'abord à ceux qui financent et à ceux qui ont institués l'évangile libéral convenant à ces ploutocrates et aux serviteurs de ceux-ci. Dire que le pouvoir appartient au peuple est un énorme mensonge. Les élus lui ont été vendus, certes, mais suivant un format approuvé et financé par d'autres. Le pouvoir est, de plus, au main d'une mafia qui ne recule devant rien et dont même les crimes sont couverts par des agents publics qui savent parfaitement de quoi il retourne. La complicité active de certains services spéciaux mais aussi la pusillanimité de la magistrature, de la police et la gendarmerie permet cet état de fait. Monsieur Jacques Girardot est juste une exception, un agent de l'administration simplement intègre et c'est pourquoi on dira « qu'il en a » ; à moins que ce monsieur ne réalise pas vraiment à quoi il s'attaque ? Ces gens qu'il accuse de s'être groupés en « Association de malfaiteurs » sont vraiment constitués en mafia, justement. D'ici à ce que sa "maladie psychiatrique" s'aggrave et s'achève en suicide assisté, il n'y a pas loin.
Par contre il a tors de conclure : « C’est pour cette raison que
ce processus ne peut être dénoncé par quelque parti que ce soit. Même
ceux qui ne peuvent pas, de par leur taille, bénéficier de ce système,
seraient susceptibles de le convoiter. » . En fait le système est
assez opaque pour tromper toutes les bonnes volontés tant qu'on est pas
obligé de se confronter à lui et ce, sauf en ce qui concerne les plus
coupables évidemment. Par ailleurs l'intronisation au cercle des initiés
est progressive et comme dans toute mafia il y existe un sens de
l'honneur élastique où la fin justifie les moyens tout en bannissant
« l'enrichissement personnel », par exemple. Erreur morale s'il en est
car celui qui s'enrichi est au moins conscient de ce qu'il fait, de
faire partie d'une mafia et n'est donc pas le pire de tous. Les autres
devrait savoir que ceux qui payent sont les vrais patrons et qu'au-delà
de la corruption il y a aussi une trahison. Il existe cependant des élus
intègres qui finissent par comprendre, par exemple Monsieur Mélanchon
qui avait adhéré au PS avant de fonder son mouvement ou Monsieur
Dupont-Aignan qui avait adhéré à l'UMP avant de fonder son mouvement. Il
existe aussi heureusement des partis hors système, par exemple les
écologistes indépendants (Governatori) , l'UPR (Asselineau) ou d'autres
partis novateurs ignorés -forcément !- des médias ! Ces mouvements n'ont
rien à voir avec les micros-partis satellites rattachés aux mastodontes
tels l'UMP ou le PS ; Ils restent plus ou moins condamnés à prêcher
dans le désert malgré Internet mais dénoncer les scandales potentiels
est possible. Que cela fasse, comment dire, un "buzz", tient surtout de
la chance. Dire qu'il suffirait d'un peu de curiosité de tout un chacun
pour que naisse une véritable démocratie et que cessent ces ignominies
qui ne seront jamais des scandales à cause des silences complices et des
arrangements possibles avec une justice carriériste et craintive.
à Jacques : Bon courage, Camarade !
Remarque : D'autant que ce "papier" n'arrive pas à passer sur Agoravox !
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