L'acte 70 fut une
Bérézina pour les Gilets Jaunes. Qui en parle ? Certainement pas
les médias autorisés pour lesquels il n'y a pas eu d'acte 70.
Gentils GJ avant la manifestation. |
J'y étais et peux
témoigner à quel point cet Acte 70 parisien fut une horreur. Je
n'ai d'ailleurs jamais connu pire manifestation alors que pourtant
c'est à un rassemblement déclaré que je me suis rendu, celui du
parcours Montparnasse-Bercy. Je ne pense pas que la manifestation
soit arrivée à Bercy. Je l'ai quittée un peu avant Austerlitz vu
que de toute façon elle n'avançait plus. Regardez ces images, il y
a là plus que je ne peux dire !
L'acte
70 était important par son ambition au moins à Paris et ses
rassemblements «Appel du 14 mars» pour la destitution. Macron le
savait évidemment. Il y avait aussi de prévu pour ce 14 mars des
«Marches pour le climat» et mes contacts faisaient que j'étais
sollicité pour les deux. En général mes affinités me portent
plutôt à marcher pour le climat qu'avec les Gilets Jaunes.
Cependant cette fois c'est à «l'appel du 14 mars» qu'il fallait
répondre. Car même si le dérèglement climatique et au-delà
l'approche d'un effondrement constituent l'aléa du siècle, marcher
pour solliciter poliment de nos «élites» une sagesse introuvable
est vraiment trop naïf : Il ne faut pas demander à ceux qui sont la
cause des problèmes de les régler ! C'est en ce sens que «l'appel
du 14 mars» pour la destitution de Macron eut ma préférence même
s'il fallait pour ça monter à Paris et aussi que parce que cet
appel du 14 mars promettait d'être un gros truc.
J'ai
de toute façon bien fait de ne pas marcher pour le climat. En effet,
même si la marche bordelaise a bien eu lieu, d'autres ont été
annulées, notamment celle de Paris et ce, par niaise obéissance aux
consignes Élyséennes sous prétexte de corona-virus. Ce point
confirme la crédulité et la servilité des organisateurs de marches
pour le climat pour lesquelles je commence à me demander si elles
servent vraiment à quelque chose.
Car
maintenant du corona-virus parlons-en,
Il
s'agirait d'une sorte de grippe... D'après ce que nous en savons
cette maladie serait bien plus mauvaise que la grippe ordinaire,
laquelle tue déjà. Dont acte, mais d'évidence ce n'est tout de
même pas d'un très haut niveau de gravité qu'il s'agit. Cette
maladie n'égale en rien, par exemple, la grippe dite espagnole qui a
décimé l'humanité en 1918. On peut en mourir aussi, certes, mais
plutôt quand on est fragile et/ou vieux... Comme de toutes les
grippes ! La situation actuelle de saturation médiatique crée par
ce Macrona-Corona-Virus paraît surréaliste. Que veulent-ils cacher
ou que veulent-ils détruire ? Mon avis est que nous saurons ça plus
tard. Aujourd'hui personne n'y comprend rien. C'est comme si toutes
nos «élites» étaient devenues folles. Comme les autres grippes
la transmission de cette maladie effrayante (médiatiquement
surtout!) se fait essentiellement par les aérosols et secondairement
par contact. C'est au moins ce qu'il faut présumer. En effet les
virus ne volent pas tout seuls et ne se déposent pas tout seuls. Il
leur faut un support, généralement des aérosols que les malades
diffusent par éternuement. Pour se protéger c'est bien de porter
un masque médical ou de peintre. Le masque de peintre est plus
efficace pour arrêter les aérosols chargés de microbes, il est
moins confortable mais on ne risque pas d'en manquer contrairement
aux masques médicaux dont, parait-il (?), tout le stock est parti à
l'étranger. Il y a cependant plus simple comme prévention : Il faut
éviter les milieux confinés et humides car les aérosols se
dissipent en air sec et chaud. Cela ne veut pas dire que la grippe ne
peut pas frapper dans les pays chauds puisque c'est une question
d'humidité relative. Par les grippes les climatisations peuvent se
révéler mortelles ! À coté de ça les mesures imposées par
Messieurs Macron et Philippe paraissent complètement sottes car ce
ne sont pas les plus efficaces et qu'elles vont avoir un inutile
impact négatif sur la vie des gens. Par exemple la mesure consistant
à obliger les patrons à fermer bars et restaurants parait exagérée,
surtout pour les restaurants. Ces professionnels chauffent leurs
salles et s'imposent des règles d'hygiène très efficaces. Le midi,
beaucoup de gens obligés de se débrouiller pour déjeuner au poste
de travail ou dans la rue ne seront préservés de rien, bien au
contraire !
Cette
folie a tout de même son bon coté : La fermeture des frontières.
Ainsi cet affolement, cette frayeur d'une pandémie imaginairement
catastrophique, fait que nos «élites» traitent enfin, mais sans le
faire exprès, d'un véritable problème, à savoir le dérèglement
climatique et qu'enfin la production anthropique de gaz carbonique
commence à diminuer !
Pour
Monsieur Macron cette folie a aussi son bon coté récupérable. Car
la crise passée et si nous le laissons faire c'est la sécurité
sociale qui sera punie à la place des banques. C'est annoncé : Une
fois la crise passée les salaires pourraient bien être amputés de
leur part sociale, à savoir les cotisations, c'est à dire ce que
Monsieur Macron désigne comme «charges» (alors que les seules
charges qui pèsent sur les entreprises sont celles de leurs dettes).
Pour sauver les petites entreprises en fait la seule et plus
évidente mesure à mettre en place consisterait à suspendre toutes
les charges fixes, c'est à dire principalement celles liées au
crédit et ce, au moins pour la durée de la crise. Un certain
Bernard Friot propose plus radicalement un effacement général des dettes.
Bref,
ne nous laissons pas enfumer par le médiatique Macrona-Corona-Virus
: Il nous faut continuer à vivre et continuer la lutte. Après la
destruction des retraites ne laissons pas Macron détruire ce qu'il
restera de notre sécurité sociale ! Occupons nous des vrais
problèmes, c'est à dire du dérèglement climatique et de
l'effondrement qui vient, mille fois plus dangereux que toutes leurs
craintes d'infection ! Allez rêvons un peu et comme Verdi
rendez-vous en mai-juin pour le renversement de Macron !
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