Éric Fiorile est en prison. Prisonnier politique ou prisonnier de guerre ? Je dirais les deux, quoique ce soit un peu la même chose. Détenir des prisonnier politiques c’est reconnaître que nous serions entrés en dictature et détenir des prisonniers de guerre ce serait reconnaître que nous serions en guerre. Donc officiellement il n’y a RIEN ! Le juge cherche bien à lui mettre quelque crime sur le dos mais il n’y arrive pas. Macron l’a dit, «nous sommes en guerre» . Sauf que voilà, cette guerre serait menée contre un méchant virus... Il se fiche du public là ! Le fait est que cette drôle de guerre a beaucoup de la vraie guerre, notamment en terme de discipline et de médias. Par ailleurs c’est bien un plan de guerre qui se cache derrière le corona-circus. Le «vaccin», en fait un cheval de Troie, est une arme biologique qui va tuer et l’objectif de l’ennemi avec lequel Macron collabore est celui de la mise en place d’un gouvernement mondial imposant sa dictature après destruction des anciennes nations. Éric Fiorile avait le tort de proposer autre chose.
Qui est Monsieur Éric Fiorile ? Pour aller à l’essentiel le plus simple est de lire son livre «La demosophie» (ISBN 978-1456512484). Dans cet ouvrage il nous fait,
- D’abord un bilan du passé et du présent de l’humanité et des civilisations dans lesquelles, constamment, une minorité aristocratique imposerait sa domination à une majorité de naïfs.
- Et nous propose de sages solutions d’avenir basées sur une vraie démocratie.
Cet essai est une réussite, probablement le résultat de plusieurs année de recherches et de réflexion. Un homme seul ne pouvait pas faire mieux, ce qu’il sait puisque ce travail il a déjà décidé de le léguer aux autres hommes qui sauront amender le programme qu’il contient.
Un homme seul ne peut jamais faire un travail parfait. C’est d’ailleurs aux erreurs les plus grossières que se reconnaît le travail de l’homme seul. Mais au fait que, toutefois, l’ensemble se tienne remarquablement signe le chef-d’œuvre et nous en sommes là, en tout cas c’est mon sentiment.
Ainsi dans son programme, Éric propose la nationalisation d’une chaîne de télévision. C’est évidemment inutile puisque France-Télévision est publique. Il suffira donc d’en changer la direction et/ou de mettre en place son administration via une commission citoyenne. Un collectif d’auteurs n’aurait jamais fait une telle erreur. Ce n’est évidemment pas tout,
- Il croit aux «chemtrails». Certes, les épandages chimiques existent. Les plus notoires sont ceux qui ont été effectués durant la guerre du Viet-Nam . Les expérimentations douteuses ne manquent pas sauf qu’elles ne se voient généralement pas. Mais toutes les photographies de supposés «chemtrails» ne montrent que de banales traînées de condensation. Il s’agit généralement de traînées visibles à hautes altitudes à travers une masse d’air en surfusion (c’est à dire sans condensations initiales bien que la température soit inférieure au point de rosée car cet air est très pur). L’avion sert tout simplement de catalyseur et ses effluents fixent la condensation. Cette histoire de «chemtrails» est un énorme bobard et beaucoup de gens y croient.
- Il pense que la terre (et non pas la Terre ; C’est bien écrit en minuscules cf page 131) ne peut fournir les ressources nécessaires à plus d’un milliard d’humains. C’est faux, on peut faire pousser largement de quoi nourrir 20 milliards d’êtres humains. Maintenant s’il voulait parler de la planète (on inclus alors les ressources minières et d’autres) ça se discute mais en fait ça devient juste une question de partage : Il pourrait très bien y avoir 20 milliards d’humains sur Terre mais pas avec les habitudes de gaspillages d’un français du XXe siècle ! Gaspiller ce n’est pas «vivre bien» mais bon c’est là un autre débat qu’il faudra bien ouvrir justement. Monsieur Fiorile pense qu’il ne faut pas être plus d’un milliard sur Terre mais ça se discute, la vérité étant que plus nous serons nombreux plus il faudra partager, c’est tout simple ! Par ailleurs les prospectivistes pensent qu’avec une bonne éducation des filles et la fin des politiques natalistes, la population devrait arrêter de croître, puis commencer à décroître avant la fin du siècle.
- Il est climato-sceptique… Comme Donald Trump mais pas pour les mêmes raisons ni de la même manière. Les pages 175 à 180 ne contiennent que des âneries et d’ailleurs on y retrouve ses «chemtrails». Le simple citoyen sait que le dérèglement climatique est réel car celui-ci est désormais visible à l’œil nu, les neiges d’hiver ayant tendance à se faire rares en plaine, celles de 1956 resteront dans l’histoire comme les toutes dernières… Les glaciers reculent, les vendanges sont de plus en plus précoces, etc.. Quand à la cause elle est hélas évidente : Ça ne peut venir que des activités humaines ! Les politiciens ne peuvent évidemment que polluer ce débat. Quand aux savants remercions-les d’avoir su lire dans les vieilles glaces la corrélation qui existe entre le taux de CO2 dans l’air et les températures moyennes. Inutile d’en demander plus puisque au-delà un peu de bon sens suffit et que celui-ci n’est pas achetable.
- Sa vision de l’économie est très discutable. Il n’est notamment pas absurde comme il le prétend, de diminuer la durée du travail. Il croit que ça crée du chômage alors que c’est tout le contraire : puisqu’il y a moins de travail il faut le partager afin de diminuer le chômage ! (C’est la mondialisation et le manque de règles commerciales qui génèrent du chômage et rien d’autre.) Passons… Vu que les solutions proposées plus loin ouvrent à de bons changements.
- Pourquoi faudrait-il un gouvernement mondial et plus aucunes frontières ? Laissons cette idée de gouvernement mondial à l’oligarchie. Une union des peuples oui, mais juste pour se préserver des volontés mondialistes de tout régenter et pour organiser la solidarité entre les états limité au nécessaire. Il faudra repenser local et donc garder nos frontières si nous voulons justement éviter la prédation par mises en concurrence et réduire les transports au strict nécessaire. Chacun chez soi c’est mieux et cela n’empêche en rien de vivre en paix, au contraire !
- Page 347, où il revient sur le constat, nous pouvons lire : « Par la force des choses nos enfants doivent renoncer à l’étude du latin et l’accent doit être mis sur l’étude de l’arabe» Mais d’où il sort cette idée saugrenue (sotte et grenue, enfin sotte surtout ! §:o) )? Car c’est l’anglais qui s’impose et non pas l’arabe ! Effectivement c’est grave. Lorsque l’union des peuples sera instituée ce serait bien que les jeunes se mettent à l’espéranto d’autant que l’anglais est la langue de ceux qui nous auront fait la guerre .
Voilà, je suis très critique, c’est là mon défaut à moi. En réalité j’aime Fiorile. Souhaitons qu’ils soit vite libéré et nous aussi par la même occasion.
Vidéo à voir : Inteview de Gengis Fiorile
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