vendredi 9 décembre 2005


"Coup de bec" n°28 - Décembre 2005


Reprenons nos propos et « temporisons » enfin !

- Tout animal, notamment l'homme et surtout la femme ne peut survivre sans posséder quelques biens personnels.
- Toute possession n'est pas fruit d'une appropriation et celle-ci peut tout à fait, ne nuire à personne.
- Les us & coutumes actuels sont si imparfaits que certains justes revenus n'existent que par la propriété.

D'un coté, le droit de vivre implique le droit de s’en procurer les moyens. De l'autre l'appropriation parait incontestablement illégitime. Entres humains, la propriété est injuste car presque toujours mal partagée. Vis à vis de la nature, c'est encore pire !

Ce débat de droits entre humains est-il honnête ?
Voyons donc les autres animaux : Chaque individu ou groupe d'individu d'une espèce dispose d'un territoire à peut près équivalent et parfois fort réduit. Chaque famille peut posséder un nid ou un terrier, bref un logement. Cette faculté de possession est pour l'animal normal un besoin souvent vital mais toujours limité, semble-t-il.
Finalement la seule espèce qui ne sait pas se contenter d'un territoire équivalent à celui des autres individus de la même espèce est l'Homo sapiens et encore pas n'importa lequel mais seulement celui qui se prétend "civilisé", ce qui prouve en passant qu'il ne s'agit pas d'une fatalité !

Il est donc sûrement légitime et même vital pour une tribu ou autre communauté humaine de disposer d'un territoire, pour une famille d'avoir un logement et pour un individu de posséder quelques biens personnels, des bijoux par exemple. Cela mène au droit de possession tel que l’admet Proudhon, lequel est très différent du droit de propriété en ce sens qu’il est limitatif et non transmissible. Les limitations étant fonction de l’impact vis-à-vis de la nature et vis-à-vis de la société humaine. Le système peut aussi être protecteur pour son titulaire mais limitativement.


(à suivre)

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