dimanche 11 novembre 2007

«En un combat douteux et insensé» n° 17 »

La "catastrophe"

L'angoisse saisi de manière répétitive ceux qui, on ne sait pourquoi, laissent, chaque jour que Dieu Sarkozi fait, la boîte à image brûler ses kilowatt heures vers 20 h. C'est, dit-on, l'heure des informations – Traduire: celle de la messe en temps réel-. Quoique les originaux réformistes qui préfèrent la Bible, laquelle dispose aussi de sa version temps réel à savoir la presse quotidienne, ne soient pas à l'abri non plus!

Coupure de presse avec commentaire
La semaine dernière la hausse du prix du baril de brut était promue catastrophe annoncée : Presque 100 $ ! Ce cap passé sûr que le sujet reviendra... Dans l'attente nos reporter ont mieux sous la main et à la une, en ouverture du journal ou sur trois colonnes (c'est selon) ont été placés quelques pêcheurs «menaçant ruine à cause de la hausse du gazole». Très remontés, ces gens menacent de bloquer le pays et dans l'attente quelques entrées de port sont occupées... Évidemment ces individus, pourtant connus pour avoir labouré la mer et plus ou moins scié la branche sur laquelle ils sont assis, n'ont pas d'autres problèmes, pas de problèmes de rareté du poisson, pas de problème pour vendre à bon prix ce même poisson... Non, le seul problème qui soit discutable c'est le gazole à plus de 30 centimes --> Complètement déjà détaxé donc ! Que ce prix d'un combustible dont les surpuissantes barcasse, en fait des usines flottantes, sont extrêmement gloutonnes, ne fasse pas problème chez nos voisins européens et concurrents directs, n'affleure même pas nos diplômés commentateurs. ( Qu'apprend-t-on dans les écoles de journalisme ? Juste à se faire une place et durer dans ce métier ? - Mais c'est bien sûr, comment n'y avais-je pas pensé ? -)
Voilà qui tombe bien au moment où les affaires sont menacés coté pétrole! Dire qu'il y en a qui, comme ils l'ont exprimé au Grenelle, souhaitent un renforcement de la TIPP et la fin des exonérations ! Coté pétroliers un peu de pudeur s'impose et le chiffre d'affaires peu baisser un peu car il y a de la marge... Mais s'en prendre à ces "pauvres pêcheur" dont la véritable angoisse est d'être taxé à leur tour ! (Qui a dit qu'il n'y a pas de meilleure défense que l'attaque ?) Las, Dieu Sarkozi est venu à leur secours et, pour changer, c'est la sécu qui paiera.
(Si ces entreprises étaient vraiment en déficit une exonération de cotisation n'aurait rien de choquant si, en temps normal coté employeurs, c'étaient les bénéfices -tous !- qui cotisaient au lieu du seul travail salarié : Ces pratiques méritent l'étude d'une réforme.)


Pour s'informer vraiment il y a l'Internet, ouf ! Sauf que sur Internet l'info ne vient pas à vous, il faut la chercher ! (Bravo, lecteur d'être parvenu ici et Merci à toi !)

Cette semaine je vous ai dégotté trois trucs pas mal. Le premier titre «Sarkozi pille la sécu pour faire plaisir aux pêcheurs» où nous retrouvons donc l'actualité officielle mais vue par les vrais perdants de notre société, à savoir les privés d'emploi.

Il y a eu aussi cette semaine un réveil étudiant, donc des jeunes. Ils ne veulent plus se laisser faire ! La boîte à image a été obligée d'en parler au 20h, quoique dans le peu de temps qui restait après les lamentations précitées et donc, rapidement. Toutefois les étudiants sérieux, ceux "qui veulent travailler", on eu quant même le droit d'expliquer ce qui se passaient et en quoi c'était un scandale, à savoir que tout ça était «politique». Justement la seconde perle que je vous ai dégotté ne dit pas autre chose : Lisez tout de même ! Moins jeune que l'auteur j'ai une vision encore moins naïve et reformule ici quelques une de ses irrespectueuses véritées : « On revient aux fondamentaux, on a en face de nous le règne des ploutocrates complices, un pouvoir qui semble baisser culotte et semble se retrouver le cul à l'air devant le petit patronat des ports de pêche de la Bretagne, mais qui pour autant prévient que jamais il n'hésitera contre la gueusaille estudiantine (et bientôt salariale) à faire donner la troupe - quitte à détourner quelques mâles fonctionnaires de leur mission première, qui est comme on sait de chasser les sans-papiers.
On a en face de nous la même camarilla qui a toujours léché de près le fondement des puissants et matraqué les misérables - sous les applaudissements nourris du Parti de la presse et de l'argent: si tu n'as pas lu dans "Le Point" de la semaine l'éditorial de Claude Imbert et la tribune de Jacques Marseille, tu ne peux pas vraiment savoir ce qu'est la haine de classe(s).
» Précision : Je n'ai pas reformulé la fin bien que je ne sois pas d'accord. "Haine" n'est pas le bon mot mais il est important de prendre conscience des réalités. En fait le prédateur ne tue jamais avec haine ni même avec la conscience d'en être un, seules les victimes deviennent haineuse à partir du moment où elles perdent leurs illusions. La lutte pour la vie n'est pas un choix (rappel sur une évidence refoulée.)

Troisième et dernière perle : «Je vous déconseille de tomber malade en 2008.»

Et le mammouth ?
La prochaîne fois peut-être...

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