lundi 24 mai 2010

L'année de la biodiversité (N°4).
Pour la Journée mondiale de la biodiversité Croa se goinfre !

Samedi dernier était décrété une double consécration des diversités. Ce jour là où la vie se trouvait donc sous double protection ne pouvait que nous surprendre. En fait l'évènement, si surprenant qu'il n'existe normalement que dans les rêves, s'est produit la veille.


Vendredi 21, il devait être 20h, c'était après une de ces premières belles journées chaude de mai et je me rendais à ma voiture laissée tout au fond de l'aérodrome. Là, dans l'herbe avait gonflé d'énormes boules d'un blanc immaculé : Des champignons !!! La chose a de quoi surprendre, ce printemps 2010 est si sec que la poussière commence déjà à poser problème ! Vesses de loup (truc qu'on laisserait pourrir sur place ?) Non : rosés des prés tout jeunes! Je rêve et ce truc va sûrement mal tourner, je vais me réveiller... Efforts vains : Je suis éveillé et tout est vrai. Suit aussitôt un moment de lucidité : Ne pas laisser cette manne aux cochongliers qui infestent la zone ! Il y avait justement dans l'AX un panier qui n'attendait que ça et l'affaire fut pliée en trente secondes.

Sanmedi 22, pour la journée de la biodiversité, il y eut donc champignons au menu. Pas de cèpes certes mais les rosés des prés sont pas mal tout de même. Ces choses s'accommodent comme les champignons de Paris dont ils sont très proches de goût et les bonnes recettes ne manquent pas. Et puis, se goinfrer fait oublier la radio qui nous parle encore de marée noire, vous savez cette une fuite rebelle et maligne en mer près des côtes américaines qui commence à durer... Cauchemar ? Non, réalité délirante. Notre époque tourne mal et nous ne sommes pas dans un rêve. Aucun salut à espérer dans un hypothétique réveil, il ne nous reste que la foi ! Alors nous consacrons la vie dans ses fuyantes essences le temps d'une lune ou de n'importe quel autre temps...
Dérisoires exutoires, la mort c'est toujours pour de bon ! Amis, ripaillons sur la tombe des espèces disparues ! Demain sera un autre jour où peut-être arrêterons-nous de payer nos dettes. L'argent, voilà le poison qui tue la vie. Voici le crédit, cette dope d'une civilisation qui asservit ses sujets cons-sommateurs... Et pour finir la dette qui plume le pigeon tout vivant tout en empoisonnant les graines dont il se nourri.


O Tout Puissant, donnes-nous la force, la volonté d'arrêter de payer... Réveille-nous enfin !

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