jeudi 17 novembre 2005

"Coup de bec" n° 11 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Après la mise au point d'hier nous pouvons maintenant reprendre le fil de notre discourt.
La prédation relève-t-elle de l'instinct de survie ? Bien sûr que oui ! La remarque est intéressante en ce sens que la prédation est souvent image d'actions motivées par l'instinct de survie. Cela trahis un certain niveau de conscience à défaut de bien tout comprendre.

Il y a quand même des différences entre la prédation et l'instinct de survie, considéré dans son ensemble, notamment en ce qui concerne le comportement des autres animaux. C'est ainsi que l'instinct de prédation est, la plupart du temps mesuré au juste nécessaire pour des raisons biologiques. En effet l'abus de nourriture étant mauvais et ressenti comme tel, le prédateur sait se limiter. Il n'en est pas de même de l'instinct de survie pour ce qui est de la part qui met en concurrence les individus ou groupes d'individus entre eux. Non seulement l'individu ne se limite pas mais aucune régulation externe ne semble en mesure d'agir non plus.

Il existe une espèce d'oiseau emblématique du phénomène :
Deux oeuf sont dans le nid. Après couvaison deux oisillons réclament leur pitance. Nous pourrions penser que les parents vont alors alimenter à parts égales les deux gosiers. En fait il n'en est rien car les parents de cette espèce d'oiseau sont très cons (si, si ça existe !) et feront tout leur possible pour engraisser le plus "gros bec" (en fait le plus fort et le plus vorace) sans voir que l'autre végète et finira par en mourir.
Croyez vous que les mammifères fassent mieux ? Nullement ! Les grandes gueules sont toujours mieux servies et, ni équité, ni mérite, n'entrent en ligne de compte dans les partages. Par ailleurs c'est quoi le mérite??? Sûrement une invention humaine !

(à suivre)

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