vendredi 25 novembre 2005

"Coup de bec" n° 16 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


Je vous ais dit hier que certains humains pouvaient en manoeuvrer d'autres et j'ai cité quelques exemples très évidents. L'homo sapiens étant très con le premier moyen de le rendre encore plus con est le mensonge. C'est le plus doux des moyens de domination. Il n'y a pas que les humains qui connaissent la ficelle mais l'homo sapiens en fait un art suprême.
La confiscation directe est déjà plus brutale. Toutes les espèces essayent de la pratiquer mais l'action ne profite vraiment qu'à l'espèce dominante. Si ça ne suffit pas les groupes ou individus dominants disposent de moyens de coercition. L'ensemble constituent les violences institutionnelles. Elles ne rendent pas obligatoirement plus con mais elles instituent contraintes et soumissions. La particularité des violences institutionnelles est qu'elles ne se voient pas toujours. Lorsqu'elles se voient, elles sont toujours justifiées.
(J'entame ici un chapitre sur la violence et je n'arrive plus à rigoler. Rassurez-vous, nous en sortirons avant Noël ! Notre but étant de refaire ce monde, il faut bien continuer à le connaître ! Je vous rappelle que vous pouvez participer par des commentaires : Cliquer sur «comments» )

Par violences institutionnelles j'entends violences dominants-dominés, laquelle ne se limite évidemment pas aux violences internes à l'espèce humaine mais également aux violences d'une espèce vers l'autre. Comme l'homme est l'espèce dominante de presque tous les écosystèmes connus nous sommes les principaux, voire uniques, responsables des violences institutionnelles.
A l'inverse des violence institutionnelles, les violences dominés-dominants sont sporadiques et presque toujours visibles voire ostensibles. Elles se retournent souvent contre leur auteur et ce, parfois directement. Le dominé violent est généralement un rebelle. Ce n'est donc pas lui qui a commencé et, de toutes les violences le dominant est responsable.


La première des violences institutionnelle telle que la subit un dominé ne se voit pas : C'est la privation. Nous en parlerons demain.

(à suivre)

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