À défaut de quantité…
Au moins avez-vous mis le doigt sur un point clef que je me devais justement d'expliciter.
L'homo sapiens, espèce dominante de l'écosystème général, a lui-même inventé une chose qui le domine. Le système ainsi crée dispose de la même tendance à la croissance que les espèces. Bien que sans vie, les réalisations de la vie résultent souvent des mêmes combinaisons opportunistes. Elles s'intègrent ainsi, en bien comme en mal, dans les écosystèmes, d’autant que ces éléments inertes les structurent aussi. Dans le genre, les créations humaines ont un impact particulièrement important.
Nous devons garder conscience qu’il existe non seulement un système qui domine les homo sapiens mais qu’en plus celui-ci régente la vie de la plupart d'entres eux : Ceux qui se sont "civilisés"! S'agissant de notre propre condition, une bonne évaluation de notre degré de dépendance n'est pas facile à faire. Comme sous-entendu dans les premiers "Coup de bec", il n’est vraiment pas aisé pour un humain de se regarder avec objectivité ! Du degré de soumission des individus homo sapiens au maître j’insiste sur cette observation fondamentale qu’est la confusion des intérêts. (Réf. "Coup de bec" n° 40 où je vous avais parlé plutôt de "dépendance au maître", ce qui revient au même.)
Le capitalisme a un impérieux besoin de croissance. Par confusion des intérêts les homo sapiens en ont fait un impératif alors que cet intérêt n’est pas le leur.
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Bonjour et merci pour ta visite !
RépondreSupprimerLes chouchous du capitalisme font effectivement et naturellement le choix de le soutenir. Ils font quand même allégeance, eux aussi, à un système qui contraint toute l'espèce humaine (ou presque : On négligera les rares homo sapiens n'ayant pas de contacts effectifs avec la civilisation.)