jeudi 16 décembre 2021

Par ce coup de bec je vous garde des amis, Et vous laisse provisoirement nos ennemis !

 Connaissez-vous «L'Info en questionS»(IFQ) ? Ce sont des vidéos réalisées en direct tous les jeudis soirs. Ces vidéos restent ensuite visibles sans limitation de temps sur plusieurs plate-formes Internet. Jean-jacques Crèvecœur et ses amis y présentent les informations qu’ils jugent importantes à communiquer au grand public en cette période où les gens sont agressés par quelques malfaisants ennemis des peuples de la Terre. Les amis réguliers de Jean-Jacques sont, Tall Shaller, Cloé Flammery, Muriel Hubin, Salim Laïbi & Sophie Meulemans. Il y a généralement, en plus, un invité.

- L’invité du 9 décembre 2021 (IFQ78) était Philippe Bobola, un monsieur essentiellement connu comme porte parole du milieu climato-sceptique.


Depuis quelque temps circule une rumeur comme quoi à la suite du covid l’attention du public sera redirigé sur une vieille lune médiatique, à savoir le dérèglement climatique. Il n’en faut pas plus à de nombreux conjurateurs de malheurs plus ou moins prophètes mais je dirais plutôt moins, pour se déclarer climato-sceptiques puisque tout ce qui vient d’en haut n’est que mensonges. C’est apparemment le cas de Monsieur Crèvecœur et de ses amis puisqu'ils ont voulu inviter Monsieur Bobola. Ils ont tort, au moins de se comporter ainsi, car ce n’est pas parce qu’un problème est récupéré par l’ennemi que ce problème n’existe pas, que justement celui-ci existe, et qu’il n’est pas bon de cacher aux gens ce qui se prépare même quand il y a plus urgent . 

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Capture écran de la vidéo.

Monsieur Bobola se présente à 1/4 d’heure du début de la vidéo. Nous découvrons en lui un universitaire successivement physicien, biologiste et anthropologue avant qu’il ne travaille vraiment et comme psychanalyste. Ce monsieur se dit anti-réductionnisme car, dit-il, le monde est complexe.

Effectivement il a raison le monde est complexe sauf que c’est justement la raison pour laquelle il faut en repérer les règles essentielles et accessibles sinon on est perdu. C’est ensuite par l’expérience et l’observation que l’on lève les doutes, ce que tout le monde peut faire. L’approche complexe que préfère Monsieur Bobola oblige à faire confiance au «savant», lui par exemple, et c’est justement là un truc avec lequel je ne suis pas d’accord.


Moi je ne suis pas allé à l’université. Mes modestes études sont restées techniques, technologiques et manuelles. Nous n’avions ni ordinateurs ni calculettes, seulement une règle à calculs. Pourtant ça marchait car tout calcul peut finalement se réduire à trois chiffres significatifs auxquels on ajoute une puissance de dix pour en situer l’importance. Aucune science n’est compliquée (enfin presque ). Quand vous avez saisi la loi d’ohm par exemple, laquelle n’est qu’une simple formule mathématique, vous savez tout sur l’électricité. Presque toute science est comme ça en fait à l'exception de certaines disciplines volontairement compliquées exprès pour que l’on n’y entende rien, l’économie par exemple. Notons que lorsqu'on parle d'argent les repères en puissance de dix disparaissent. Ne restent comme repères que le million et le milliard, plus le billion et le trillion récemment inventés par les médias afin que l'on s'y retrouve encore moins. En ce qui concerne la météorologie, discipline la plus impliquée dans l'IFQ du 9 décembre, il suffit de suivre l’eau. Tout ou presque passe par elle, c’est aussi simple que ça !


Présentations faites, les considérations présentées ensuite par Monsieur Bobola n’ont eu rien de rigoureuses. À sa décharge il y a la manière dont est présenté ce même sujet sur les médias, encore moins rigoureuse. Toutefois nous ne sommes pas ici dans une guerre de religion comme il semble le croire en faisant un procès d’intention autour du carbone. Je suis d’accord avec lui pour reconnaître que le gaz carbonique n’est pas le seul élément à prendre en compte, et ce d’autant que c’est l’eau qu’il faut suivre ainsi que je viens de le faire remarquer. Il ne faudrait pourtant pas rejeter d’un revers de main certaines considérations facilement observables. Le fait est que les archives paléoclimatiques (des carottes de glaces) montrent une corrélation entre températures et gaz carbonique et qu’actuellement les températures montent alors que justement l’air se charge en gaz carbonique. On pourrait, certes, rechercher d’autres causes à ce réchauffement et les climato-sceptiques en ont imaginé plusieurs mais aucune ne tient la route. Poursuivons... Pour Monsieur Bobola le «réchauffement climatique» aurait débarqué avec Al Gore et sa «Vérité qui dérange». C’est évidemment faux. Le dérèglement climatique avait été dénoncé bien avant, sauf que jusque là ces hypothèses étaient officiellement niées ainsi que toutes les autres alertes écologistes. Rappelez-vous comment monsieur Dumont, le premier candidat écologiste, a pu être ringardisé au point de justifier en France ( Conseil constitutionnel, déclaration du 24 mai 1974) un filtrage plus strict des candidatures, supposées devenant fantaisistes, à l’élection présidentielle. Ce qui s’est probablement passé avec le collabo Al Gore et la sortie de son film en 2006, c’est que le Nouvel Ordre Mondial (NOM) avait jugé malin de récupérer les inquiétudes écologistes qui prenaient racine. Les vrais écologiste ne se réjouissent pas de cette reconnaissance (les vrais écologistes, ce qui exclut le parti «Les Verts» et les autres imposteurs) car ils connaissent les intentions du NOM qui ne renoncera jamais à la mondialisation, première cause, et de loin(!), des désordres écologiques. La stratégie du NOM et des psychopathes à sa tête incapables du moindre sentiment, consiste à détourner l'attention, préférant culpabiliser les gens afin de mieux les soumettre. Demain, il jugera malin de diaboliser à nouveau ceux qui croiront encore aux désordres écologiques lesquels seront, forcément, toujours là ! Le NOM les désignera alors comme renégats ainsi que tous ceux qui voudront encore s’affranchir du système dominant, certes réinitialisé, mais toujours aussi pesant pour la planète et plus liberticide que jamais.

À 19mn35 du début Bobola se révèle : «on empêche les pays émergents de se développer». Ces paroles trahissent les sentiments de ce monsieur, une sorte de libéral-progressisme consistant à croire au bonheur matériel consumériste et à la croissance éternelle. Ça trahit aussi cette suffisance de l’occidental porteur de «démocratie», de «développement» et porté à considérer avec commisération les peuples plus simples. Je ne veux pas ici accabler monsieur Bobola puisque nous avons aussi tous lu Tintin, lequel traversant le Congo prenait les autochtones pour de gentils arriérés alors qu’ils étaient juste simples, vivants encore suivant des traditions d’autonomie que l’occident commençait à oublier. Le bon modèle n’est pas le notre justement !

Sur l’Histoire du climat Monsieur Bobola cite en référence Emmanuel Le Roy Ladurie. Il nous perd ainsi dans des considérations anciennes correctes mais qui ne prouvent rien. Il ne va pas au bout puisque Monsieur Le Roy Ladurie ne remet nullement en cause le récent dérèglement climatique ce qu’une rapide recherche sur Internet confirme facilement.

Monsieur Bobola développe ensuite toute sa science à base de variations astronomiques et autres considérations qu’on ne contestera pas. À 28 mn du début il en arrive à évoquer la responsabilité de l’homme ( je dirais, moi, de notre civilisation et non pas de l’homme), en ce qui concerne l’injection de gaz carbonique dans l’atmosphère. Il la situe à 5 % du total. Il reconnaît cependant que nous sommes passés de 280ppm de ce gaz dans l’air au XIXe siècle à 390ppm aujourd’hui mais bon ça ne le chagrine pas.

À 33mn 28 du début Philippe Bobola nous explique le fonctionnement de l’effet de serre reprenant ici la sophistique officielle du «forçage radiatif». Ce sont là des idioties dont monsieur Bobola n’est en rien responsable puisqu’il s’agit de la thèse officielle également visible d’ailleurs sur Wikipédia. En fait c’est beaucoup plus simple que ça. L’effet de serre global est un vrai effet de serre tout simplement, la pesanteur remplaçant les vitres. Dit autrement, une forte proportion de l’énergie rayonnée par le soleil se retrouve tout simplement piégée dans une enceinte fermée. C’est effectivement surtout l’eau qui piège cette énergie mais pas seulement sous forme vapeur. On comprend qu’il fasse très chaud à midi dans un désert parce que le soleil y échauffe fortement l’air mais il faut aussi admettre que le même apport d’énergie existe aussi ailleurs que dans les déserts et que celle-ci doit bien être quelque part, c’est à dire probablement dans l’eau, souvent passée de solide à liquide mais aussi de solide ou liquide à vapeur. La vapeur elle-même en chauffant monte en pression comme le reste de l’air et l’ensemble entre en mouvement. Cela signifie que si une partie de l’énergie reçue du soleil s’est transformée en chaleur, une autre partie l’est en chaleur latente et une autre partie encore s’est déjà perdue en énergie mécanique comme autant d’énergies piégées sur Terre.

Continuant son discours le raisonnement de Monsieur Bobola trahit une orientation de ses recherches pour le résultat qu’il souhaite. C’est ainsi qu’il en arrive à penser que «la température précède l’augmentation du taux de gaz carbonique»… Contrairement à ce que pense le GIEC je suppose ? (À 37mn 33 du début) Au fait est-ce la poule qui fait l’œuf ou la poule vient-elle d’un œuf ? (Je vous laisse la réponse, moi ça me dépasse.) Pour lui le choix désignant le gaz carbonique comme coupable correspond à une «volonté de s’opposer au développement industriel» (à 40 mn 50 du début) ce qui confirme en passant que la préoccupation de Monsieur Bobola est bien de protéger l’actuel monde et sa culture consumériste, pas de chercher des solutions. Croit-il qu’il ne puisse y avoir que le Nouvel Ordre Mondial (NOM - rappel) qui menace ce monde matérialiste ? Mon avis est que non, il est trop intelligent pour ça mais je me trompe peut-être ? Quoique en ce qui concerne les gens qui le suivent oui, certainement ! C’est là et à leur attention que je dois vous remémorer comme quoi l’effondrement de notre civilisation est proche. Comme quoi aussi la grande réinitialisation voulu par le NOM résulte d’une anticipation de l’effondrement naturel afin de garantir un pouvoir encore plus fort à l’actuelle maffia suivant un régime adapté au monde d’après. Ce, en vertu du fait que ses actuels pouvoirs allaient immanquablement lui échapper avec l’effondrement si elle laissait passivement venir la chose (L’effondrement n’étant pas le sujet, consulter au besoin monsieur Arthur Keller par exemple).

Monsieur Bobola prétend «qu’on veut» simplifier un problème complexe. Or la météorologie n’est pas complexe, c’est juste qu’il y a trop de paramètres à prendre en compte pour en faire une science exacte. Il se trompe en prétendant que l’on fait impasse sur le rôle du végétal (à 40mn 20 du début). Ce fut certes encore vrai à la fin du XXe siècle où effectivement on pouvait anticiper certaines erreurs dans les prévisions à long terme en fonction de l’état de la végétation mais ça ne fonctionne plus aujourd’hui. Les prévisions, de plus en plus précises, prennent maintenant cela en compte. Il nous dit que le gaz carbonique dope le végétal sauf que personne ne dit le contraire et tout le monde est d’accord là dessus. Il craint des «mesures liberticides» (à 42mn 50 du début) sauf que ce n’est pas le sujet, ce point là étant purement politique. Exagère-t-il ici par craintes liées à ses attaches consuméristes ? Certainement ! Il dit : «On aura plus le droit de construire des maisons autonomes ». C’est quoi ce délire ? Reconnaîtrait-il tout d’un coup le changement climatique, c’est à dire une des raisons justifiant comme solution ce genre de constructions ? S’il se fait des nœuds ainsi c’est peut-être qu’il a élaboré une sophistique trop forte, même pour lui !!! Je passe ensuite sur certaines de ses autres craintes «dictatoriales» qui ne prouve qu’une chose, que le réchauffement climatique fait l’objet d’une récupération politique abusive mais nullement que le problème ne se pose pas. Ainsi des automobiles électriques dont tout véritable écologiste sait qu’elles vont aggraver la situation au lieu de l’améliorer. Finalement ça va faire tourner quelques temps encore les usines de montages d’automobiles en obligeant des pigeons à changer de voiture, le véritable but étant celui-ci. Il dit aussi qu’«on va limiter la consommation de viandes»… J’en doute fort ! De toute façon nous consommons trop de viandes et les conditions de vie dans les élevages sont une véritable honte. Il y a bien lieu de réformer tout ça et d’ailleurs moi-même je ne consomme quasiment plus de viandes ni de poissons. De toute façons les mers étant en train de se vider il faudra bien faire sans poissons d’ici peu. Raisonnablement, il faudrait déjà arrêter toutes pêches industrielles afin de préserver les dernières ressources pour les populations locales côtières. Plus loin il déclare :«On impute tout au gaz carbonique, les cyclones, les tempêtes...» (à 45mn 40 du début). Là il a raison, mais globalement et pas sur les détails. En fait, il ne faut pas raisonner à partir des températures mais considérer les transferts d’énergies. Comme je l’ai précisé plus haut il faut suivre l’eau. Le gaz carbonique n’est qu’un dopant de l’eau et certainement n’est-il pas le seul car la civilisation industrielle a ajouté à l’air pas mal d’impuretés qui jouent peut-être aussi un rôle. Ce qui se passe est très simple, l’air est un mélange et il se trouve que l’air du XIXe siècle à 280ppm de gaz carbonique et celui d’aujourd’hui à 390ppm n’est plus le même air. Il n’a donc pas les mêmes caractéristiques physiques et, étant plus carboné, celui-ci est plus avide d’eau. Dit autrement le même air avec la même humidité relative exprimée en % par rapport à sa saturation contient plus d’eau en masse exprimée en g/m³ que celui du XIXe siècle. En conséquence de quoi le ciel d’aujourd’hui peut déplacer plus d’énergies qu’autrefois, c’est aussi simple que ça.

À 47mn 30 du début il nous dit qu’«on va basculer dans une dictature écologiste» : Faux, le régime est déjà totalitaire donc rien ne change et rien ne changera sauf le discours de ceux qui nous gouvernent. Quoique même pas vraiment, leur écologie est une imposture de toute façon ! Suite à quoi ces bandits gouverneront encore suivant leurs intérêts et il serait étonnant qu’ils soient écologiques.

Il dit : «Quand on dit de quelqu’un qu’il est climato-sceptique c’est comme s’il l’on avait dit de quelqu’un qu’il est négationniste» (à 50mn 10 du début). Cela n’est pas vraiment exagéré… Mais comment ne pas voir ce changement climatique maintenant visible à l'œil nu ? Tout curieux sait que les glaces reculent, que les vendanges sont de plus en plus précoces, que les tempêtes sont plus fréquentes qu’autrefois. Chez nous en Gironde la neige se fait rare et à la place nous avons de la grêle, laquelle ne se voyait pas en hiver lorsque nous étions jeunes.

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Les autres participants ont été ensuite invités à discuter. Aucun ne remet en cause l’exposé. Il n’y a donc rien à signaler à l’exception d’une question de Cloé qui a remarqué une glaciation étonnante en Antarctique cette année. Philippe Bobola confirme, disant que ce supposé réchauffement n’était qu’une mise en scène climatique.

Cloé a raison sur le constat. Effectivement les températures hivernales de 2021 en Antarctique ont été les plus basses depuis plus de 60 ans ( source : British Antarctic Survey). Sauf qu’il y a une explication à ça : Ces températures plus froides que la normale sont associées au vortex polaire intense présent dans la stratosphère cette année-là. Les vents forts de haut niveau qui forment ce vortex retiennent tout l'air froid piégé au-dessus du continent antarctique. Ce vortex polaire plus intense était également responsable du grand trou dans la couche d'ozone formé cette année-là. (source tameteo.com). Cela confirmerait au contraire le changement climatique puisque à l’origine de ce phénomène on retrouve un puissant dégagement d’énergies mécaniques à la place d’une restitution thermique... Une mise en scène vraiment ?

Gisement de la vidéo de référence : https://odysee.com/@Jean-Jacques-Crevecoeur:f/IFQ78:4


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