dimanche 13 novembre 2005


"Coup de bec" n° 7 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Hier nous avons vu Dieu. Il est bien !
Du coup nous sommes tous comme des bébés à surveiller comme le lait sur le feu. L'accident guette ; Mais Dieu ne peut rien pour nous car celui d'hier encore un phantasme. En réalité la nature est livrée à elle-même ou plutôt à l'espèce dominante… Si cette espèce a une conscience. (?)

Dieu aime Marx parce qu'il a travaillé dur. Imaginons ce type sans ordinateur, sans stylo, sans même une plume sergent major, juste une plume d'oie qu'il faut retailler sans cesse, le tout à la lumière d'une bougie et avec des gants parce que le feu de la cheminée ne chauffe que le dos! L'homme nous a pourtant laissés de gros volumes que peu d'entre nous, hommes et femmes du XXIe siècle, avons lu jusqu'au bout (moi-même…? Hé non !) Cet homo sapiens a cherché une conscience toute sa vie. Sa conscience d'espèce, trop simple, lui a échappé. Il s'est trouvé une conscience de classe, ce qui est beaucoup plus compliqué. Ce travail n'est peut-être pas perdu car il n'est, finalement, peut-être pas complètement con. Ramené à l'espèce et au temps réel, donc au fonctionnement interne des sociétés humaines dans le court terme ses observations sont suffisamment justes. En extrapoler des règles et principes éternellement valables sans même prendre en compte la moindre ressource naturelle voilà une première l'erreur ! Mais sa plus grosse faute est de n'avoir pas réalisé à quel point l'homme est con, aussi con que les autres animaux et très prétentieux, ce qui lui est spécifique.
Nous verrons tantôt que le travail anthropocentré d'intellectuels tel Marx est en grande partie récupérable. Comme en physique, il ne fallait d'abord pas se tromper de référentiel !

(à suivre)

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