dimanche 27 novembre 2005


"Coup de bec" n° 18 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !



La violence institutionnelle n'a généralement l'air de rien sauf pour la victime ! Et encore, à propos de violences venues d'institutions humaines, souvent la victime humaine est bien souvent persuadée avoir mérité son sort! Les contraintes subies par les animaux sont encore plus anodines, ceux qui nous sont proches étant considérés comme de simples marchandises.

Nous avons vu hier que la première violence institutionnelle est la privation, laquelle résulte de l'appropriation de tout ce qu'un dominant peut désirer.
La contrainte par coercition peut être citée maintenant, la violence y étant plus ou moins apparente et plus ou moins graduelle dans la mesure ou le dominé voudrait résister. Cela est classique et je ne m'y étendrais pas. Toutes les espèces évoluées la pratiquent. Les hommes y ont ajouté des "impératifs économiques".

La violence gratuite semble spécifique à l'homme, quoique ce point soit discuté.


L'espèce humaine a toutefois des spécificités comportementales qui méritent de l'attention :

- Les violences institutionnelles paraissent souvent normales, aller de soit… Ce qui les rend peu visibles. Paraissent légitimes même celles qui, analysées avec un esprit un tant soit peu critique, sont carrément crapuleuses et criminelles. Concernant les humains entre eux, elle est même souvent "légitime" au sens propre car c'est le fort qui fait la loi, donc le droit, et la "justice" chargée de l'appliquer est bien plus complice que réellement juste !
- Une mesure de coercition humaine est toujours justifiée style « nous allons être contraints de vous... si... ».
- La victime doit être diabolisée (cf. Image du démon : "coup de bec n°13") ou culpabilisée.

Bref, la parole, laquelle est une spécificité humaine, est un outil bien pratique pour se donner le beau rôle, d'autant que, généralement celui qui l'a est aussi celui qui fait !


(à suivre)

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