"Coup de bec" n°48 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Depuis plusieurs jours nous sommes en recherche des solutions... Je réalise soudain que j'ai oublié de citer une autre erreur de Marx : la «dictature du prolétariat».
Finalement, Karl n'était qu'un idiot relatif. Comme beaucoup d'humains imbus de leur personne il brillait en pensant pour les autres. Par ailleurs la "dictature du prolétariat" est un oxymoron. L'expression cache en fait un non-dit. Deux autres notions auraient un sens, "démocratie prolétarienne" ou "dictature au nom du prolétariat". La seconde est certainement la bonne et le prolétaire était donc pour Marx un imbécile incapable de se défendre.
Nous ne commettrons pas la même erreur! Les humains sont très cons certes, mais l'espèce a le sens de la communauté. Si, individuellement, son instinct de survie peut la pousser à des excès destructeurs ("Coup de bec" n°8), le même instinct peut lui permettre de s'adapter. Ce, à condition que les individus n'agissent plus seuls. Même mené par un leader, il n'y a que collectivement que l'homo sapiens pourra se libérer de cette création de lui-même, quoique démoniaque, qu'est la finance. Ensuite si la communauté est assez conne pour offrir un trône à son leader, elle n'aura gagné qu'une servitude en échange d'une autre. De plus aucun dictateur ne peut être à même de résoudre seul les défis de notre époque ou même ceux de l'époque de Karl. Il fallait bien être idiot pour croire cela possible ; En réalité, par instinct de survie pour lui-même, plus les problèmes deviennent aigus, plus la politique d'un dictateur devient violente et surtout, stupide!
Finalement seule la démocratie peut libérer l'espèce dominante de ses démons et seule l'organisation la plus démocratique possible pourra l'y maintenir. Ce n'est pas un régime facile et les palabres ne font que commencer... La liberté a un prix !
(à suivre)
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