dimanche 27 avril 2008

"La vie continue" n° 7

Un
Président énergique !




Déjà un an de Sarkozi... D'après le journal "Aujourd'hui" de nombreuses personnes pensent que la France a été plutôt mal représentée cette année-là ! Nous pouvons en présumer qu'une partie des crédules qui l'ont fait élire commencent à douter du petit auguste... Ne désespérons donc pas des français malgré la piqûre de rappel qui, juste après ce sondage, a été présenté cette semaine par Nicolas, aidé de quelques questionneurs professionnels.

Sarko show
Peu y ont échappés puisque c'était à la fois sur TF1 et sur France2. Nous n'avons rien entendu de surprenant. Les ficelles habituelles, pourtant grosses et connues, ont été resservies. Il fut donc question des changements nécessaires «au plein emploi et à la croissance». D'après l'actuel président, ses prédécesseurs auraient échoués parce qu'ils n'osaient pas réformer: En agissant par touches ceux-ci ne se seraient pas donné l'efficacité nécessaire! Ses premiers résultats à lui seraient encourageants (entre autres chiffres officiels, il cite ceux du chômage). Rappelant que les 35 heures serait une catastrophe, il soutint que les heures supplémentaires exonérées aurait commencé à réassainir notre économie, solution qu'il pense étendre avec bonheur à l'enseignement plutôt que de créer des postes, cette solution là ayant démontrée son inéfficacité. Là, c'est sans rire qu'il se pose en sauveur de l'école tout en économisant sur le budjet ! Nous ayant rappelé qu'il est le «Président du pouvoir d'achat», il s'étendit sur les vertus de la concurrence, se scandalisant de l'irrégularité des marges dans le profil de certains circuits commerciaux (sa volonté d'aller plus loin serait donc salutaire!) sans bien entendu considérer qu'elles existent depuis la dérèglementation des prix donc sans voir que ce phénomène est aussi vieux que le déficit budjétaire (ça, il sait et il en a parlé !). Nous avons eu droit aussi à un rappel sur la solution magique qui devrait sauver nos caisses de retraites. Rappelons ici qu'autrefois les gérants étaient des ânes qui, à tous problème financier, ne connaissaient que deux choix : Augmenter les recettes ou diminuer les dépenses. Ver la fin du XXe siècle arrivent "les communicants", c'est à dire des gens avisés qui trouvent toujours la tierce solution cachée aux problèmes gênants. Une autre solution a donc été trouvée, exposée et mise en oeuvre : Augmenter la durée de cotisation référente ! À première vue cela reviendrait à faire payer plus en retardant l'age de départ à la retraite, ce qui ne tient pas du miracle! Toutefois, en fin de compte et vu la manière, cela revient à diminuer les retraites, surtout celles de ceux qui ont connus le chômage ainsi qu'aux plus jeunes, lesquels seront bien eux aussi des retraités un jour. La preuve que c'est bien le choix caché d'une diminution des pension qui se cache derrière cette solution miracle se décèle particulièrement bien dans le mode de calcul des pensions pas proportionnel du tout aux cotisations versées ; Ainsi les promoteurs sont assurés de bien économiser dès le premier trimestre manquant! L'autre soir notre Président nous a demblée rappelé qu'il existait trois solutions, la troisième n'impliquant donc ni augmentation des cotisation ni diminution des pensions, ce qui est évidemment un mensonge. Pour lui la leçon était déjà entendu, ce en quoi il a raison puisqu'en effet nous connaissions fort bien ses solutions. Quant aux pigeons qui marchent encore, prions pour eux car ces rappels devraient, à force, finir par paraître suspects même aux plus niais.

A part ça nous serions coupable de refuser de l'aide aux malade (là fut cité «le drame de la maladie d'Alzheimer») et un bel hommage fut rendu aux syndicats. J'arrêterais donc ici mes propos avant de devenir grossier !


Revenu aujourd'hui à mes petits bricolages,
Après tout la vie continue...

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