mardi 14 octobre 2008

"La vie continue" n° 14


Se libérer pour sauver la vie

Regain
La vie continue... en apparence ! (Mais quelle mouche m'a piquée pour avoir donné ce titre à cette série de message?) Elle est aujourd'hui particulièrement menacée. Cela vous le savez.... Ils savent aussi, EUX : Ceux qui détiennent le pouvoir ! Or, rien ne bouge ! La preuve qu'il ont comprit, EUX, se trouve dans le contenu de leurs discours et autres promesses... Mais cela reste des promesses ! Comme constat et sauf détails anodins sans conséquences, nous voyons toujours cette même politique bien à EUX et que nous connaissons trop bien. Elle est, chez nous Français, toujours faite aux profits des amis de l'omniprésident, dont ceux qui lui offrent des vacances et chez nos voisins menée du pareil au même... Juste en plus discret. Et lorsque, comme souvent, l'écologie est récupérée et dévoyée au profit de ses principaux ennemis cela nous ferait sourire si la situation n'était pas si grave.

Mais il leur arrive un pépin : La crise enfin ! Une crise qu'ils avouent "systémique" mais dont ils se réservent les détails supposés hors de nos vulgaires compétences (tu parles!). Cette crise qu'ils redoutaient depuis longtemps parce qu'ils savaient que la pompe à finances pouvait gripper et même qu'elle gripperait un jour même s'ils se voulaient pas se l'admettre : Parce qu'à tout avaler l'indigestion guette ! Le secret qu'ils maintiennent sur certains aspect fondamentaux du "système" trahissent leur complicité. EUX qui se prétendent démocrates soutiennent pourtant une grave politique d'asservissement qui s'exerce par l'endettement sur quasiment toutes les activités humaines!

Là, par chance et grâce à la crise nous, pigeons, savons aussi! Quelques uns ne savent pas encore hélas, mais savent déjà tous ceux qui cherchent à comprendre, qui pour cela ne se contentent pas de TF1 et qui, évidement, ne font pas confiance aux discours présidentiels. Quelques-un d'entre nous savaient depuis longtemps et avaient mis l'info sur Internet : Merci à eux!

Au delà, tout ce que nous ne comprenions pas de l'impuissance politique devient clair comme de l'eau de roche. Nous savons maintenant pourquoi Kioto était si peu ambitieux et pourquoi même ces objectifs là ne seront pas atteints ; Nous savons pourquoi il faut tant de temps pour interdire une substance dangereuse ; Nous savons pourquoi il faut de longues années pour accorder un peu de place à ces pauvres cochons élevés dans les usines à viandes ; Nous savons pourquoi les objectifs du "Grenelle" sont si lointains ; Bref enfin nous savons... Tout!
Accessoirement nous comprenons aussi pourquoi les règles de commerce, tel celles de l'OMC, sont par contre très efficacement appliquées, fussent-elles destructrices!
Nous savons que pour eux deux chose comptait : D'abord, que les crédits soient payés et ensuite que la "croissance" soit assurée. À part ça tout peut crever, même des hommes ! Il ne disaient pas, ou pas clairement (utilisant au besoin un jargon alambiqué et lacunaire), comment fonctionnent leurs magouilles. Non, les états ne font plus, depuis deux siècles au moins et sauf exceptions, leur devoir consistant à gérer les monnaies. Cela a été quasiment partout accordé à des malins qui se font rémunérer ces faux services avec "intérêts". Ce, à tel point qu'aujourd'hui presque tout fonctionne à crédit, ce qui coûte de l'argent évidemment mais coûte plus encore en liberté perdue.

Alors, faut-il sauver les banques ? Ces banques coupables de prêter l'argent qu'elles n'ont même pas ? ( Elles l'ont donc bien cherché !) Ces banques qui imposent leurs règlements sur tout... Parce qu'en tous domaines il faut payer crédit et que même les pollueurs ont pour premier devoir de payer leurs dettes mais pas celui d'arrêter de polluer? Sachant que mêmes les états, tout au moins ceux qui se sont soumis au système, c'est à dire la majorité d'entre eux, doivent prendre dettes? Sachant que le crédit est le meilleur instrument de coercition social qui n'ai jamais été inventé ? Sachant donc que le crédit est l'instrument principal pour faire des humains de sages sujets et surtout pas des citoyens? (Liberté chérie pourquoi nous as-tu abandonné ?) Ces banques accapareuses de biens à la moindre occasion? Ces banques qui montent des révoltes illégitimes contre la TIPP (patrons routiers et patrons pêcheurs) ou contre le loup et l'ours (éleveurs de montagne)? Ces banques briseuses de grèves (celles de la classe ouvrière)?
Ces banques qui ne sont responsable de rien et surtout pas de leurs crises, sachant qu'en 29 c'était la faute des juifs et que pour 2008 se présentera bien un autre bouc émissaire? Ces banques qui imposent la croissance éternelle et ont, pour cela fait de responsables politiques des fantoches grands prêtres de la déesse croissance?

Bien sûr que NON !

Alors qu'elles crèvent, de toutes façons c'est elles ou nous !

Des alternatives existent. Ce débat est même depuis longtemps sur Internet (mais pas dans les médias, évidemment!) On y trouve la nationalisation sans frais des banques et l'abolition du prêt avec intérêt ; Les saisies seraient moins sévèrement réglementées avec prise en compte des accidents de la vie ; Les dépôts de chacun serait respectés dans la réforme d'autant qu'économiser est plus malin que s'endetter ; Une transition fonctionnelles adaptée à l'industrie et à toutes autres choses bien réelles et parfaitement honnêtes est possible...

Maintenant, il a la vie qui aspire au regain !

samedi 11 octobre 2008

"La vie continue" n° 13

Fin de la ploutocratie
(rêve de révolution)

À croire les médias nous sommes heureux. Manifestement, nos «démocraties» sont un modèle que, bon princes, nous nous devons d'exporter pour le plus grand bien des peuples obscurantistes et peu civilisés. Ce, au besoin en faisant la guerre à leurs "talibans" et autres tyrans…

Plus c'est gros mieux ça passe ! Démocrates peut-être… Mais nous ne sommes pas plus ici qu'ailleurs, en "démocratie" car il s'agit là d'une utopie inatteignable. Les commentaires télévisuels sont donc "légèrement" abusifs. Démocrates sommes-nous tout de même puisque nous votons… Tout comme votent aussi la plupart des peuples supposés obscurantistes! Toutefois ces malheureux, placés sous l'influence de dogmes et traditions surannées, voire d'un gourou malfaisant, ne peuvent pas connaître les félicités occidentales de la société de consommation!

Ici nous consommons frénétiquement et c'est effectivement la principale caractéristique de notre "civilisation". Si influences il y a, elles ne peuvent être que de celles qui gâtent les enfants élevés par la télévision (pas bien grave, non?) ; L'autre truc c'est le pognon. Appelé aussi "liquide", sa principale propriété physique est la faculté qu'il semble avoir de couler en abondance. Si t'en as pas, d'autres en ont et donc pas de problème : on t'en prêtera ! Les "autres", ce sont les banques, essentiellement ; Elles sont partout et leurs comptoirs partagent avec les agences immobilières le devoir de conserver un style moderne aux centres-villes d'aujourd'hui. Sans elles, là où se trouvaient autrefois les activités et le petit commerce il n'y aurait rien... Sauf "la zone" et de l'ombre passé 19h. Elles sont aussi sur Internet, bien sûr ! Le rôle essentiel des banques consiste à "fabriquer" l'argent afin de vous "le prêter"... Ou plutôt de vous louer ce privilège qu'elles ont de pouvoir mettre tout de suite à votre disposition l'argent que vous allez fabriquer pour elle… Là, vous suivez encore?... J'ai eu moi-même du mal à comprendre : Les banques (plus exactement certaines d'entre-elles mais ne rentrons pas trop dans le détail car c'est assez compliqué comme ça) fabriquent virtuellement le pognon, ou plutôt les trois quarts de ce qui circule comme pognon, mais c'est vous qui ferez de cette avance une réalité, dès lors que vous l'aurez concrétisé et restitué (tu parles!) avec intérêts au banquier. On appelle ça le crédit.

Au cas où vous n'auriez pas comprit, précisons ce que le crédit n'est pas, ou n'est plus, la mise à disposition auprès des emprunteurs de l'argent déposés par d'autres... Illusions tout cela car aux prix où sont (étaient) maintenant les biens négociés dans les bourses et ailleurs, il n'y en aurait évidemment pas assez dans les coffres ! Ils ne possèdent même pas l'argent qu'ils prêtent! Voilà qui bouscule nos naïves certitudes et il a fallu que ça s'écroule pour que se révèlent leurs montages de margoulins ! Accessoirement nous découvrons aussi pourquoi nous devrions adorer "la croissance"! Sans croissance impossible de constituer l'argent qui, au départ, n'existait pas!

À part ça le crédit n'est pas seulement une vaste estroquerie, c'est aussi une arme de coercition qui révèle la véritable nature du régime établi, un système qui a le pouvoir d'asservir les plus rebelles! Moins drôle vu du coté des sujets, c'est la "dette" tout simplement. Celle que la putain doit au souteneur qui l'a formé, celle pour laquelle les états africains, encore plus fantoches que les nôtres, oblige au sacrifice des peuples.... Bref, le pouvoir est à celui qui détient l'argent, voire mieux le fabrique ! Concernant cette suprême prérogative, il s'agit là normalement du privilège des princes, réservé à ceux qui figurent coté face de la monnaie... Mais pas chez nous(!) où même l'état "s'endette" (nous endette!) Fantoches et complices, nos élus ne sont pas là seulement pour nous faire croire à la démocratie, ils sont les serviles auxiliaires du véritable régime lorsqu'ils ne sont pas eux-mêmes d'authentiques ploutocrates.

Passons... L'arme du crédit s'est enrayée. Un pot aux roses se révèle et avec lui un régime frauduleux. Les médias, complices, poussent des cris d'orfrais. La fausse monnaie se volatilise, et alors ?

N'ayons surtout pas peur : la crise sociale était déjà là ! C'est elle l'élément déclencheur et non au contraire la pire attente du crash bousier. Parce qu'à nécessiter plus qu'il n'est possible, le parasite peut parfois mourir le premier,

Et la vie pourra reprendre, libre et sans entraves. (Attention tout de même aux lions, rapaces et autres arrogants personnages.)


Sites recommandées:

http://www.yetiblog.org/index.php?2008/10/09/343-monnaie-de-singe

http://www.dailymotion.com/playlist/xny3y_jeffhannover_docreportages

jeudi 2 octobre 2008

"La vie continue" n° 12

Le Parrain plus fort (et plus dangereux) que Supermenteur !

P
our une fois l'actualité colle à l'important: La ruine… Enfin!
Cela devait arriver, alors autant en finir au plus vite... Et l'actualité du moment, bien que pas rose, ressemble de plus en plus à une libération, surtout pour ceux qui, de toutes façons, en chiaient déjà.

Le parrain Sarkozi
De passage à Toulon la semaine dernière, notre Président a parlé. Cette fois, il a fait très fort!
«Je n'accepterais pas qu'un seul déposant perde un seul euro...» disait-il… Or, comme par hasard, son gouvernement pense maintenant à puiser dans les livrets A pour venir en aide aux entreprises! Drôle de tactique pour qui ne veut pas «qu'un seul déposant perde un seul euro» que celui d'engager dangereusement l'épargne tranquille, celle des "bons pères de famille" dans la tourmente. Ne s'agissait-il pas là d'un argent confié pour le logement social? Et comment croire qu'il puisse y avoir dans cette caisse un excès de disponibilités vu le nombre de sans-logis ? Ne serait-ce pas enfin là l'occasion de commencer les constructions si attendues? Ce, d'autant que Monsieur Sarkozi devrait savoir que de la disponibilité de logements pour les plus pauvres dépend, par effet d'ouverture, l'accès à toutes les formes de logements modestes et moyens, c'est à dire également aux choix éventuels pour certains de devenir propriétaires. Sans cela, les crédits faciles et pas chers que notre Présidents présente comme un cadeau (tu parles!) ne servent qu'à maintenir les prix au plus hauts, ce qui ne comble que les intérêts des marchands de biens et autres agences. Ceci dit le scandale du moment est ailleurs, c'est à dire dans la réaffectation de l'épargne A. Pour ceux qui ne sauraient pas ce qui nous attend à propos de nos sous, une petite mise au jus sur les attendus est nécessaire...

Contrairement à ce qu'on laisse à croire, la crise bancaire qui s'est déclenchée n'est pas due aux “subprimes”. Enfin... Pas seulement! La crise de l'an dernier liée aux crédits immobiliers en Amérique n'était qu'un signe avant coureur, un peu comme ces tremblements de terres sporadiques avant une éruption volcanique. La vérité c'est que la ploutocratie au pouvoir partout dans le monde avait laissé gonfler pour son plus grand profit une énorme bulle spéculative. Cette bulle devait, tôt ou tard, éclater! Le plus tard possible étant évidemment pour eux le mieux, histoire de réduire à plus rien ce qui est réel, ces richesses qu'ils possèdent aussi parce que la bulle et des règlements à leurs mesures leur a donné les moyens de presque tout accaparer (Ne nous faisons donc pas de soucis pour eux, même s'il y aura quelques perdants.)

Considérons maintenant ce que le gouvernement du Parrain veut faire avec nos sous. La crise actuelle vient de l'abus du crédit, une dope monétaire et économique, donc un poison, lequel aurait donc dû être utilisé avec parcimonie. L'appât du gain et le manque de réglementation a entrainé tout le contraire! La bulle est par ailleurs constituée essentiellement de dettes. Certaines entreprises ont aujourd'hui une valeur d'échange si élevée que celle-ci n'a plus rien à voir avec leur valeur réelle. C'est par exemple le cas des “LBO”(leveraged buy-out). Le "patron" d'une LBO est un spéculateur, en général une personne morale dont on ne sait pas trop qui se cache derrière. L'acquisition d'une LBO se fait toujours à crédit et son exploitation ne dure pas afin d'en tirer un maximum avant de la refiler à quelqu'un d'autre pour encore plus cher qu'au départ, donc forcément à un autre spéculateur ! Ce système financier permet de gros profits grâce à ce qu'ils nomment eux-mêmes un «effet de levier». Toutefois le "levier" s'appuie encore sur une production réelle dont le rendement repose en bonne partie sur le licenciement des travailleurs superflus et sur un truc indispensable, à savoir l'assurance d'une revente à court ou moyen terme afin de rembourser la banque. à priori c'est pour les banques moins risqué que les “subprimes”: Nous sommes ici entre spéculateurs forcément plus riches demain qu'aujourd'hui ! Toutefois certaines réalités demeurent. Notez, par exemple, qu'un profit “réel”, si minime soit-il, est nécessaire à la survie de ce genre d'entreprises comme de toutes autres, nécessairement... Sauf que pour elles la chute est plus dure! Si le patron spéculateur perd, la mise de départ s'évanouie, et il peut pleurer. Le banquier qui a fourni le levier pleure plus fort encore ! Justement ces compagnies de transports aériens “low cost”ne seraient-elles pas, pour beaucoup d'entre-elles, des LBO? Pourquoi n'en parle-t-on pas alors que le kérosène, ces derniers temps un peu moins bon marché, en a mis à mal plus d'une ? Peut-être... Pour qu'on ne sache pas dans quels trous nos économies vont aller se perdre !

Amis, des choses inacceptables vont encore arriver. Réveillez-vous !


À lire :

- "Touches pas à mon livret A" où se révèle que cette épargne était déjà en voie de banalisation (la crise est arrivé trop vite !)
- le cas Dexia, banque prestataire des collectivités locale cas typique de détournement des fonctions.