Eau, forêts et... Vapeurs d'eau ! |
Il se dit beaucoup de "bêtises"
(que les animaux non humains me pardonnent ! ) à propos du
système économiseur de carburant Pantone. Nous devons donc
commencer par nous nettoyer l'esprit et nous libérer des idées
reçues. En effet ce système,
- n'a rien de magique ! Il ne fabrique pas ou ne fait pas appel à de nouvelles sources d'énergies supposées « libres » par exemple.
- ne fait pas de votre moteur un nouveau moteur, un autre moteur... ( au lieu de parler de système Pantone, d'économiseur Pantone ou d'améliorateur Pantone ou autres expressions correctes... certains articles traitent d'un supposé « moteur pantone » alors que Monsieur Pantone n'a nullement inventé un nouveau moteur. )
Bref, pour bien saisir ce qui se passe
dans un système Pantone vous devrez oser, finalement, vous en
remettre aux banales leçons de la nature et aussi aux bonnes
vieilles règles de la physique. Ça va manquer de merveilleux mais
l'étrange est insaisissable et vous verrez que vous ne perdrez pas
au change : l'authentique félicité consiste à d'abord à
comprendre la nature ! C'est aussi le seul moyen pour en user
sans abuser car il faut évidemment la remercier. Correctement saisi
le monde devient jouissif même et surtout lorsque, à votre
interrogation se révèle comme toujours une issue bête comme choux.
La nature est ainsi merveille qui se donne à vous mais qu'on
croirait insaisissable parce qu'elle est belle alors que si elle est
belle c'est justement parce qu'elle s'offre à vous. Bref, lorsqu'un
truc vous échappe il vaut mieux éviter de chercher trop loin. Voir
autrement est bien plus malin... Sur ces considérations parlons
maintenant de vapeur d'eau :
La vapeur existe sous deux formes,
- Vapeur sèche.
- Vapeur saturée.
Pour les distinguer c'est facile :
La vapeur sèche est invisible alors que vous voyez la
vapeur saturée. Ainsi au dessus d'une casserole d'eau bouillante
vous voyez généralement de la vapeur mais parfois pas, or il y a
toujours de la vapeur au dessus d'une casserole d'eau bouillante !
En réalité il y a même toujours de la vapeur dans l'air ambiant,
ce pour une moyenne d'environ 7,5 g par m3 d'air (en fait ça change
énormément avec les saisons et ça augmente aussi à cause du
réchauffement climatique dans la même proportion que la
température : C'est à cause de ça qu'il y a plus de tempêtes
qu'autrefois puisque l'eau est le vecteur de la thermodynamique de
l'atmosphère !) Cette vapeur ambiante se voit : les nuages
c'est de la vapeurs saturée ! On considère, certes, que les
nuages sont constituées de minuscules gouttes d'eau ou de cristaux
de glace, ce qui est vrai, mais nous pouvons aussi considérer qu'ils
sont constitués de vapeur saturée. C'est là juste une autre
façon de voir, tout aussi juste que la considération commune
mais bien plus parlante. C'est même plus convenable en fait car
l'eau en forme de vapeur saturée, donc faite de gaz et faite
d'aérosols liquides ou solides, constitue un même corps chimique
dont l'état n'est tout simplement pas arrêté. La vapeur étant
partout dans l'atmosphère nous avons dans le ciel bleu de la vapeur
sèche et dans les nuages de la vapeur saturée. Regarder un joli
ciel, tel celui qui illustre le présent article, c'est regarder la
vapeur et comprendre la forme qu'elle donne aux fonds d'images.
Mélangée à d'autres gaz, ceux de l'air par exemple, la vapeur
d'eau peut se saturer aux températures courantes car ces limites
(point de rosée) dépendent de la pression de vapeur saturante,
notion que je vous invite cependant à oublier vu que nous nous en
foutons royalement en ce qui concerne le présent problème...
- Lorsqu'elle est pure, la vapeur n'est
sèche qu'au dessus de 100°C si ce gaz est à la même pression que
l'atmosphère mais cette température limite baisse avec la pression
tout comme l'eau liquide peut bouillir à bien moins que 100°C dans
les mêmes conditions et inversement avec les pressions élevées.
Ainsi l'eau peut rester de l'eau à des températures bien plus
élevées que 100°C lorsque les pressions sont fortes : Par
contre ça vous devez le savoir, ces notions étant utiles à toutes
les technologies faisant usage de vapeur d'eau ! Notez aussi
qu'une eau liquide à plus de 100°C, voire bien plus, est dite
surchauffée. Par extension le même qualificatif s'applique à une
vapeur saturée elle aussi très chaude ( plus de 100°C) . À
l'inverse la vapeur peut rester sèche alors que les conditions de
pression et de température font qu'elle devrait se saturer :
Dans ce cas on parle de vapeur en surfusion ( On s'en fout pour ce
qui nous occupe sauf que ce savoir éviterait aux crédules de porter
foi aux imbécillités littéraires genre chemtrails et autres
soucoupismes qui enrichissent ceux qui les inventent!)
- Par ailleurs la vapeur saturée peut s'électriser (se charger d'électricité statique), peu importe qu'elle soit pure ou mélangée à de l'air, mais la vapeur sèche non. Voir la Machine d'Armstrong.
- (Nota : cette propriété de pouvoir s'électriser n'est pas spécifique à la vapeur d'eau. Elle s'applique aussi et dans les mêmes conditions aux vapeurs d'hydrocarbures.)
Voyons maintenant ce qui se passe dans un dispositif Pantone.
- Considération générale :
Ce système utilise de l'eau. Celle-ci
est transformée en vapeur puis forcée à traverser un dispositif
particulier appelé « réacteur pantone » avant d'être mélangée
à l'air d'admission.
- Production de la vapeur :
Celle-ci est produite par un « bulleur
». Celui-ci contient l'eau nécessaire ou une partie de celle-ci (en
ce cas le bulleur est évidemment relié à une réserve d'eau. Dans
le genre une variante miniature appelée « générateur de vapeur » constitue une alternative au bulleur
classique).
Ce bulleur est réchauffé soit par
dérivation d'une partie du liquide de refroidissement ou de l'huile,
soit par dérivation de gaz d'échappement ( avec la solution «
générateur de vapeur » le dispositif est directement inséré dans
les gaz d'échappement.). Il faut que l'eau soit maintenue très
chaude sans être bouillante car c'est la dépression qui doit
finalement provoquer et piloter l'ébullition. Le chauffage
nécessaire apporte l'énergie requise. Ainsi obtenons-nous une
ébullition légère appelé « bullage » par l'inventeur. Cette
ébullition est parfaitement contrôlée en débit de vapeur par la
dépression d'admission du moteur : Avec les moteurs à piston
la dépression n'est pas parfaitement constante et le débit de
vapeur non plus.
- Remarques relatives à cette première partie :
- Étape suivante : Réacteur pantone ou triboréacteur.:
C'est le coeur du système.
L'inventeur s'est tout de suite douté
qu'il s'y passait quelque d'important. Il a donc nommé cette partie
« réacteur » car effectivement il y a une réaction là dedans. Le
terme est cependant trop générique pour que nous nous en
contentions et que nous puissions l'aimer surtout quant on est
écologiste car ce terme fait immanquablement à d'autres «
réacteurs » tels ceux qui menacent tant les Français §:o(
après avoir frappé ces pauvres japonais à Fukuchima ! On peut
atténuer cette connotation morbide par un qualificatif et parler ici
de « réacteur Pantone ». Pour ma part je vous propose d'appeler
cet organe « triboréacteur » et vous verrez que c'est bien mieux !
4.1) Apparence :
Le dispositif est constitué d'un noyau
cylindrique en acier inséré dans un tube également en acier de
manière à laisser un passage étroit autour du noyau. Cet ensemble
est lui-même glissé dans la canalisation d'échappement moteur.
4.2)
Ce qui se passe là dedans :
La vapeur arrivant sur le noyau trouve
un frein ce qui génère une remontée locale de pression et donc une
amorce de condensation mais (s'il y a un « MAIS » c'est important
et ici il y en a plusieurs) non seulement la vapeur ne peut pas
libérer sa chaleur latente mais en plus elle reçoit d'autres
calories car l'ambiance est déjà chaude. La vapeur se sature tout
de même mais tout juste de la valeur requise en volume par la
réduction de section. Elle n'aurait pas dû se saturer mais a bien
été obligée de le faire : Nous obtenons donc donc de la vapeur
saturée surchauffée plus sensible à l'électrisation car la
condensation partielle nécessaire ne peut pas restituer de chaleur à
l'extérieur. Cette double contrainte et la brutalité du freinage ne
génère pas que de la chaleur mais aussi des turbulences avec
micros-zones de pressions différentes et de changements d'états.
Par ailleurs les expérimentateurs déconseillent justement de
profiler le noyau (les meilleurs noyaux seraient cylindriques). La
vapeur saturée surchauffée se glisse donc le long de celui-ci en un
écoulement turbulent suite à quoi la vapeur s'électrise un
peu comme elle fait à d'autres échelles dans la machine d'Armstrong
ou dans les orages.
Notons que la machine d'Armstrong
utilise des billes de buis et non pas un noyau d'acier. Les
expérimentateurs de systèmes Pantone recommandent l'utilisation
d'aciers plus ou moins magnétisables pour le noyau et le tube,
notamment d'aciers inoxydables peu magnétisables mais un peu tout de
même. Je doute que cela soit important mais je vais par précaution
faire comme eux et au moins c'est du solide et ça ne rouillera pas !
Certains expérimentateurs recommandent de bien polir le noyau et
d'autres un noyau bien rugueux. Ce sont certainement les seconds qui
ont raison cependant en pratique les résultats se ressemblent
énormément donc le plus simple consiste à utiliser les barres
telles qu'elles sont. ( Lorsqu'on ne sait pas ce qui est le mieux, il
faut toujours choisir la solution du moindre effort §:o) !)
La vapeur électrisée dont être
mélangée à l'air d'admission. Celle-ci peut maintenant sans
problème se saturer plus fortement, ce qui est déjà forcément le
cas au point de mélange. Le tuyau de sortie du triboréacteur peut
donc être en cuivre nu et il vaut mieux d'ailleurs car un tuyau en
caoutchouc pourrait ne pas supporter la température de la vapeur à
cet endroit. C'est encore plus important pour les véhicules récents
bourrés d'électronique et pour lesquels il vaut mieux veiller à
bien enfermer les charges électrostatiques : En cas de doute
sur la continuité on ira même jusqu'à ajouter des tresses de
masses sur ces tuyaux. Le mélange avec l'air d'admission doit se
faire évidemment après le filtre car faire passer la vapeur
électrisée dans un filtre est le plus sûr moyen de la décharger
donc ça ne fonctionnera pas ! (Et le bulleur lui-même marchera
moins bien en raison d'une dépression moindre ; Notons qu'il
peut être nécessaire de poser un étranglement au point de
confluence afin de profiter de l'effet venturi ce qui n'est pas
toujours possible pour les diesels et notamment pas pour une AX :
ici croisons les doigts ! §:o( )
- Combustion améliorée :
La suite arrive toute seule, comme par
magie sauf que ce n'est pas de la magie ! De toute façon
l'amélioreur Pantone en ajoutant un peu de vapeur saturée
électrisée à l'air d'admission a terminé son travail et moi
aussi car je ne sais pas pourquoi cet apport de vapeur saturée
électrisée améliore la combustion !. Ce qui est sûr par
contre c'est que la combustion s'en trouve nettement optimisée: Il y
a trop de témoignages dignes de foi, mesures à l'appui, pour en
douter encore ! La pollution, notamment en production de «
particules » (mot politiquement correct désignant tout simplement
les suies), se trouve réduire de 90 % et la consommation de
gazole pratiquement d'un tiers.
Voilà, vous en savez maintenant autant que moi ( désolé de ne pas tout savoir!) Dans les prochains message je continuerai à rendre compte de l'avancement des travaux.
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