vendredi 11 novembre 2005

"Coup de bec" n° 5 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Je vous avais promis pour aujourd'hui un peu d'histoire. Ceci à propos de la vision que nous avons des autres animaux. Constat : Ils ont toujours été maltraités quelque part sur la planète mais généralement pas plus que les hommes. Au début de l'ère chrétienne l'animal domestique était un bien marchand à égalité de l'esclave. Là, tout change parce que Dieu accorde aux hommes ce qu'il n'accorde pas aux "autres" animaux : Une âme immortelle. (J'ai mis des guillemets à "autres" parce qu'à partir de ce moment associer ce qualificatif devient incorrect.
Rassurez-vous, je vais m'en affranchir !)
Il y a eu des contestataires qui, comme Saint François, ont su ne pas franchir certaines limites. Dans ses fables, Jean de la Fontaine, met en scène des animaux pour caricaturer les hommes. Il connaissait et aimait la Nature, savait la nature animale de l'humain mais sa plume fine et mesurée ne l'a jamais trahit.
Il a fallu attendre le siècle dit des lumières, alors que la valeur "droits de l'homme" atteignait un sommet pour que quelques savants tiennent pour évidente la nature animale de l'homme. D'abord de ceux qui contestent Dieu tel Mikhaïl Bakounine qui ira jusqu'à prêter un sentiment religieux aux autres animaux dans sa démonstration du caractère artificiel de toutes les religions. Mais le plus clairvoyant dans sa simplicité reste Victor Hugo, meilleur député défenseur de la loi Grammont : «On pourrait reconnaître aisément cette vérité à peine entrevue par le penseur, que, depuis l'huître jusqu' à l'aigle, depuis le porc jusqu'au tigre, tous les animaux sont dans l'homme et que chacun d'eux est dans un homme.» ;
Victor en poète : «De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?
De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages ».
Que ces signes toutefois ne nous égarent pas ! Les intellectuels les plus fameux n'ont développé que des thèses anthropocentrées, donc grossières et erronées. Karl Marx par exemple n'avait pas vu que dans la Nature il y a une espèce dominante : l'homo sapiens. A-t-il vu seulement qu'il existe des espèces autres qu'humaines ?
Ce Karl Marx s'était juste regardé le nombril avec, dessous, un sexe plus ou moins gros. Il s'est alors sûrement dit que dans la nature il n'y avait que des classes dominantes et des prolétaires...

(à suivre)

1 commentaire :

  1. Ben écoute, t'aura qu'à expliquer ta théorie à mes prof d'histoire et de français quand tu la vera au repas irelandais XD lol

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